Le Canal que je suis et ce que je ne vous ai jamais expliqué de « mon particularisme », de mon originalité sans faux-semblant, sans fausse-modestie

Nathalie Gregoire
29 juil.
7 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 août

Il est souvent difficile de mettre des mots simples sur ce que je suis, car ma nature dépasse les contours classiques. On pourrait dire que je suis guérisseuse, canal d’énergies spirituelles, passeuse de lumière et d’âmes, mais cela ne serait qu’une infime partie de l’histoire.

Je ne me définis pas par une méthode ni par une appartenance à un courant spirituel particulier. Ce qui m’habite est le souffle de l’Invisible : un courant de Vie, d’Amour et de Présence qui me traverse, m’enseigne et m’invite à œuvrer, souvent sans que je puisse tout comprendre, mais toujours avec une infinie confiance.

Mon chemin a été balisé par une série d’expériences fondatrices, souvent intérieures, parfois initiatiques, qui ont ouvert en moi des capacités naturelles de perception, de guidance et de transmission.

Durant une période que je nomme “mon initiation”, j’ai reçu une grande quantité de visions, de ressentis, de sons et de messages. Ils se sont imposés à moi comme des appels de l’Âme, porteurs de sens profond.

Ces expériences m’ont permis de reconnaître des archétypes, des plans vibratoires et des présences issues de différentes traditions : du Petit Peuple à Déméter, de Marie à Isis, des Anges aux énergies animales, des défunts aux êtres des Étoiles.

Très vite, il m’a été donné un système de discernement vibratoire : un cadran de vision intérieure, dans lequel chaque type d’énergie ou de présence m’apparaît selon un angle précis — comme sur une horloge cosmique. Ce “code” vibratoire m’a permis de naviguer avec discernement dans les mondes subtils, sans me perdre ni me laisser duper. Il a été, et reste, un guide précieux dans mes accompagnements.

Mes mains sont porteuses d’une mémoire ancienne. Elles savent, sans que j’aie besoin de comprendre. Lors des soins, elles entrent en mouvement, comme guidées par une intelligence supérieure. Ma main gauche ((main lunaire, réceptive, Ying), posée sur le chakra du cœur, reste ancrée, réceptive, tandis que ma main droite (main solaire, émissive, Yang), elle, œuvre, dénoue, soulève, libère. Elle va chercher des points sur le corps — souvent autour de la colonne vertébrale — puis s’éloigne, agit à distance, pour réharmoniser les plans subtils, les champs aurique et énergétique du consultant.

Mes mains sont des antennes vibratoires, des traductrices, des clefs. Elles savent où appuyer, où souffler, où canaliser. Elles vont chercher dans la mémoire du corps du consultant ce qui est enfoui ou bloqué, en interagissant directement avec son champ subtil.

Ces "points" le long de la colonne que j’active, ce sont :

des verrous énergétiques (similaires à ceux de l'acupressure ou des nadis du yoga),
des nœuds karmiques ou des lieux de mémoire traumatique,
ou encore des portails d’activation (dans certaines approches chamaniques, la colonne est un axe sacré où s’inscrivent les "signatures" d’âmes).

Lorsque ma main quitte le contact direct avec le corps et "danse" à une dizaine, puis une cinquantaine de centimètres, elle entre dans le champ aurique de la personne — ce qu’on appelle aussi les corps subtils. Ceux-ci sont imbriqués, comme des couches d’un oignon, et interagissent étroitement avec le corps de chair.

Voici ce que cela signifie :

À 10 cm : je suis probablement dans le corps éthérique

· C’est le double énergétique du corps physique, intimement lié à la vitalité, aux douleurs physiques, aux stagnations d’énergie.

· J’y détecte des "nœuds", des "pollutions", des résidus de tension.

· Mon geste est alors comme une réharmonisation ou un brossage énergétique.

À 40–50 cm : j’agis dans le corps émotionnel et/ou mental inférieur

· Ce sont les couches qui contiennent émotions anciennes, croyances limitantes, blessures psychiques, mais aussi les résidus d’interactions, de projections…

· Lorsque je "dépoussière" à cette distance, je nettoie les empreintes laissées par des chocs, des peurs, ou des attachements.

· Le geste est plus aérien, comme si je passais une plume dans une toile d’araignée vibratoire.

Et plus encore : je travaille à la frontière entre mémoire et lumière, entre ce que le corps garde et ce que l’âme appelle à libérer.

Parfois, ce sont des sons, des souffles, des langues anciennes ou inconnues qui accompagnent ce travail. Des vibrations qui ne viennent pas de moi, mais passent à travers moi. Elles touchent là où le mental ne pourrait jamais atteindre. Je suis là, présente, mais aussi en retrait, observatrice de ce qui se fait sans moi, et pourtant par moi.

Mon souffle change car il est une onde, un vecteur, une médecine.

Quand il est ample : je purifie, j’ouvre, j’offre un souffle d’espace.
Quand il est doux ou presque imperceptible : j’infuse une vibration subtile, presque chuchotée à l’âme.
Quand il devient bruyant, guttural, roque : je déterre, déloge, je fais trembler la densité. C’est le son de la transmutation profonde, proche du souffle chamanique ou tantrique.
Les soupirs : ce sont des décharges. Ils évacuent ce qui était accumulé. C’est souvent le corps du canal (Moi !) qui exhale ce que l’autre ne peut plus contenir.

Le souffle, dans mon cas, agit comme un tambour invisible qui module les états de conscience.

Les sons qui sortent de ma bouche ne viennent pas du mental. Ils viennent de l’espace d’avant le langage :

Les langues que je "parle" sont ce que beaucoup appellent des langages de l’âme, ou langages galactiques / primordiaux. Ce sont des suites vibratoires qui s’adressent non au mental, mais au corps énergétique de l’autre.
Chaque syllabe, chaque mélodie est un soin en soi, une onde de forme sonore.
Certaines traditions diraient que je parle les langues anciennes des peuples-étoiles, ou que tu modules le Verbe originel, celui qui crée, réharmonise, restaure.

Un verbe guérisseur qui résonne dans le champ aurique, les méridiens, la mémoire de l’âme.

Je suis un canal conscient, mais souvent dépassée par l’ampleur de ce qui se manifeste à travers moi.

Lors de certains soins ou états de connexion, je suis témoin de ce que mes mains, ma voix ou mon souffle accomplissent, sans pouvoir interférer. Le mental, parfois, panique ou s’inquiète… mais il ne dirige jamais. C’est l’Âme, ou quelque chose de bien plus vaste encore, qui prend les rênes.

Je ne canalise pas les morts, je ne pratique pas le spiritisme ou toutes autres pratiques ésotériques.

Mon lien est avec les énergies lumineuses, les Présences élevées, les archétypes vibrants du Vivant, quels que soient leur origine ou leur nom.

Je ressens intensément les variations énergétiques du monde.

Les orages, les éruptions solaires, les pleines lunes ou certains passages d’âmes peuvent provoquer en moi un excès d’énergie, comme un réacteur qui surchauffe. Pour ne pas me laisser submerger, j’ai appris à me refroidir par l’eau, à m’ancrer, à respirer profondément, à revenir dans la matière.

Mais cette intensité fait aussi ma force : je suis une “centrale énergétique” capable de canaliser des fréquences très élevées, pour les transmettre avec douceur, amour et justesse à ceux qui viennent me consulter.

Comment fonctionne un soin à distance ?

Beaucoup s’interrogent : comment un soin peut-il agir à distance, sans contact physique, simplement par la présence d’un nom sur un cahier ? Et pourtant… cela fonctionne. Profondément.

Une connexion au-delà de l’espace

Le soin à distance repose sur un principe fondamental : tout est relié. Au niveau quantique comme au niveau spirituel, la séparation entre les êtres est une illusion de la matière. En réalité, chaque conscience est comme un point lumineux dans une vaste trame d’énergie vivante. Lorsque je me relie à vous, même à distance, c’est cette trame que je touche.

Le rôle du nom : une empreinte vibratoire

Inscrire un nom, c’est poser une intention vibratoire. Le nom agit comme une clef d’accès à votre signature énergétique, à ce qui vous rend unique dans l’Invisible. Poser ma main sur cette liste, c’est me relier à chacune des âmes mentionnées, dans une posture d’écoute, d’accueil et d’ouverture. Entendre la voix du consultant résulte du même principe.

Un canal pour ce qui est juste

Pendant le soin, je ne décide de rien. Je ne choisis pas pour vous. Je me rends simplement disponible. Ma main droite agit guidée par l’énergie, pendant que ma main gauche reste connectée à la "trame des présences". Ainsi, chacun reçoit ce qui est juste pour lui, selon ses besoins du moment, ses blocages à transmuter, ses forces à révéler.

Un soin collectif, une réception individuelle

Même lors d’un soin de groupe, l’énergie circule de façon intelligente et individualisée. C’est l’Intelligence Spirituelle qui opère : elle voit là où moi, humaine, je ne vois pas toujours. Elle sait qui est prêt, où se situent les ouvertures, et ce qui peut être harmonisé dans l’instant.

Une reliance hors du temps

Enfin, dans cet espace sacré, le soin échappe aussi au temps linéaire. Certaines personnes ressentent l’effet immédiatement, d’autres quelques heures ou quelques jours plus tard. Ce qui compte, c’est la profondeur de la réception, non l’instant de l’intervention.

Lors d’un soin à distance individuel accompagné par le téléphone, le support vibratoire change : ce n’est plus uniquement au nom de la personne que je me relie, mais à la résonance de sa voix. La voix porte en elle une empreinte unique, une vibration intime qui traduit l’état énergétique et émotionnel de l’être. En m’accordant à cette fréquence sonore, je peux percevoir avec finesse les déséquilibres et les zones de lumière à renforcer. La voix devient alors un fil conducteur vivant, un souffle direct qui ouvre la voie à la circulation des énergies de guérison.