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Connaissance de soi : Être un empathe


Les empathes

Qu’est-ce qu’un empathe ?

Un empathe est une personne dotée du don d'empathie. Il s'agit d'une notion désignant la « compréhension » des sentiments et des émotions d'un autre individu.

En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de » l'autre ; telle est la définition que vous trouverez dans un dictionnaire.

Souffrir d’empathie est une expression courante.

L’empathie est donc une souffrance et l’empathe, un souffrant ?

Il est vrai que l’étymologie du mot provient du grec ancien et se décompose ainsi : ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qui est éprouvé

L’empathie serait alors une souffrance intérieure de ce qui est éprouvé - sous-entendu par l’autre/l'extérieur -.

L’empathe serait alors un souffrant « pour l’autre » de ce qui est éprouvé.

Suivant cette étymologie, l’empathie est une notion désignant la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre individu, voire, dans un sens plus général, de ses états non-émotionnels, comme ses croyances.

La spiritualité désigne par le terme d’empathe une personne d’une sensibilité exacerbée - plus ou moins consciente - aux émotions d’autrui ou ambiantes, aux éléments atmosphériques et telluriques.

De « souffrir d’empathie », être un empathe présente donc des avantages et des « inconvénients ».

Les difficultés pouvant se présenter à l’empathe :

Fusionner avec les autres en permanence sans pouvoir le contrôler, dans des moments où cela n’est pas souhaité : dans le métro, au travail, à la maison, dans notre relation, en regardant des films, les infos.

L’empathie si elle n’est pas volontairement un minimum contrôlée peut être très lourde à porter au quotidien.

Un seul humain ne peut porter tous les problèmes du Monde, et toutes les pensées et maux de tous les humains… n’est-ce pas ?!

L’empathe doit apprendre à déconnecter son empathie volontairement.

S’oublier soi-même et perdre sa propre identité et personnalité par fusion perpétuelle.

Le risque - inconscient - est d’être tenté de correspondre à ce qu’autrui veut (le ressentant de manière très claire ou intuitivement) et donc de se créer une « fausse identité » calquée sur une volonté extérieure.

Un individu empathique pourrait perdre sa personnalité et ne pas oser dire ce qu’il pense en groupe ou à une autre personne, ressentant par avance les pensées ou remarques que cela va engendrer (Dans son histoire personnelle, l’empathique a souvent eu la blessure du rejet et/ou de l’abandon, qui leur ont permis justement d’accéder à la compréhension des autres – grande qualité - ; une combinaison « idéale » pour l’abus ou le manque de limites personnelles, la perte totale de soi – grand danger ! - ).

Ne pas arriver à dire non et à mettre des limites.

L’empathe, comme il a la capacité de tout ressentir chez l’autre, émotions mais aussi pensées, sera très souvent tenté de privilégier le bien-être et la volonté de l’autre puisqu’il peut la voir, plutôt que la sienne. Il mettra ainsi souvent ses propres sentiments, besoins et volontés de côté et dira souvent « oui » par volonté de faire plaisir à l’autre et n’arrivera souvent pas à dire « non ».

Etant capable instantanément de ressentir l’effet que son « non » produira sur l’autre, il ne pourra donc bien souvent pas dire non, pour ainsi éviter à l’autre de ressentir cette chose qu’il a immédiatement ressentie simplement en s’imaginant lui dire non. Il préfèrera se « sacrifier », lui, par empathie.

L’empathe préfèrera, et toujours tout à fait inconsciemment, souffrir lui, plutôt que de déclencher une quelconque souffrance ou désagrément à autrui.

C’est la plus grande difficulté de l’empathe que d’arriver à dire non, ainsi que d’arriver à mettre des limites et à affirmer ses propres volontés.

L’empathe doit donc apprendre à se déconnecter de l’autre pour revenir dans sa propre perspective.

Devenir « peureux » des autres de ce que nous voyons et regardons par « peur » de prendre les émotions des autres ou leur énergie négative, se placer en tant que « victime » de son empathie et victime des autres, penser que l’on est plus propice aux attaques que les autres, que l’on est plus « faible » que les autres « à cause » de notre empathie et se voir comme quelqu’un de « tout petit » et de « fragile », face aux autres.

Cet empathe-là se place en victime et n’est pas dans sa pleine compréhension des qualités empathiques.

Les qualités que l’empathe peut développer à condition qu’il ait su se dégager d’une empathie douloureuse (projection/processus d’identification) :

Par toutes ces qualités sensorielles, être un empathe permet d’être pleinement vivant dans le monde.

Lorsque l’on ne fait plus « qu’un avec l’autre », il devient aisément possible de ne pas le heurter et d’aider.

J’ai l’utopie de croire que si tous les humains étaient doués d’empathie la face du monde serait bien différente.

Car, l’empathe ressent la connexion avec « le grand tout » et il éprouve le besoin de se sentir ainsi relié.

Il aime à partager son bonheur et aider ceux dans la souffrance.

Il se sent incapable de faire à quelqu’un d’autre ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse.

Egalement, il considère les animaux comme des égaux, des êtres sensibles et conscients.

Il fusionne également avec les éléments, la nature, la mer, les forêts, les montagnes, les rivières, les rochers, le soleil, la lune…

Il est capable de ressentir l’essence de tout ce qui l’entoure jusque dans ses propres cellules.

L’empathie mène à une compréhension élargie, érige la compassion, élève vers l’altruisme.

C’est vrai qu’elle peut être difficile à gérer quand on la prend comme un « fardeau », si l’on reste dans « l’empathie douloureuse » et non comme la merveilleuse faculté qu’elle est, en réalité.

L’empathie, être un empathe est un magnifique cadeau qui permet tellement de facilités… à communiquer, à se faire comprendre, à comprendre, et à être aidant.

Tellement sont égocentriques, égoïstes que c’est une grâce que de ressentir les émotions de ses pairs et vibrations de l’univers et pas nécessairement que les émotions « négatives », et aussi tout le bonheur, toute la beauté et toute la magie qui le constituent.

Il convient à l’empathe de ne pas oublier qu’il peut volontairement faire varier son « point de mire » de façon à être en équilibre et en harmonie avec la beauté, la grandeur de l’Univers… avec le caractère miraculeux qu’est la vie.

Il reconnectera ainsi avec la véritable sensibilité intérieure qui l’anime et pourra, sans souffrance et s’il le souhaite, mettre au service de l’humain ses délicieuses facultés tout en étant maître et non victime d’elles.
Il aura repris son plein pouvoir et l’utilisera maintenant en pleine conscience de sa force véritable et de sa grande utilité.
(N.B.: Attention ! Ne pas confondre l'empathie avec la dépendance affective qui produit les mêmes inconvénients !!! )

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